SOMMAIRE DU COURS DE CREATION D'ENTREPRISE
Ce cours a pour objectif de faire découvrir aux étudiants les étapes du processus de création d’entreprise :
1. Tout d’abord, trouver une idée de création d’entreprise et vérifier son adéquation au projet personnel du créateur potentiel.
2. Ensuite, vérifier la faisabilité du projet en identifiant, grâce à une étude de marché, une clientèle suffisante :
- déterminer le chiffre d’affaires prévisionnel de la future entreprise et élaborer les comptes prévisionnels;
- choisir un statut juridique, connaître les obligations fiscales, comptables et sociales, et effectuer toutes les formalités administratives avant de démarrer l’entreprise.
3. Enfin, intégrer l’ensemble de ces éléments dans un business plan pour rechercher des financements et des aides.
En se focalisant sur la création d’entreprise, ce cours permet aux étudiants d’aborder l’ensemble des activités de gestion d’entreprise (marketing, comptabilité, finance, gestion des ressources humaines…)
Fiche "Informations à recueillir"
 
 
 
 
    haut des fiches
Voici quelques extraits de mon projet de création d'entreprise rédigé en 2003 qui inclut la conception du projet, l'étude de marché, un business plan avec projection financière.
CAS D'ETUDE - PRESENTATION GENERALE DU PROJET
Généralités
Création de l’entreprise W@G pour 2 produits :
Un site portail de l’art contemporain sur internet
Un site d’une galerie d’art plastique sur internet
Nature du projet
1. Le premier site est un portail « Web @rt Gate » : il centralise des informations et des articles sur l’art contemporain, des expertises, l’événementiel : les expos, les musées, de la publicité en ligne payante.
Il sera collecteur d’une base d’adresses par sa News Letter. Il ciblera les prescripteurs en particulier et les amateurs d’art en second. Il sera le site écran de la Galerie et l’outil des actions marketings pour le second site.
2. Le second site est une galerie virtuelle d’art en ligne « Web @rt Gallery » :
Le 1er niveau du site est une exposition d’ œuvres d’ originales pour leur première cession, les ventes de ces œuvres sont enregistrées dans un pays au choix pour toute destination du monde.
Il sera collecteur d’une base d’adresse de prospects ayant l’intention occasionnelle d’acheter une œuvre d’art en vente sur le marché primaire de l’art.
Il ciblera une clientèle d’amateurs art et les artistes qui souhaitent utiliser cette galerie.
Ce niveau est gratuit à la consultation.
3. Le 2ème niveau du site est une exposition d’œuvres originales pour leur revente, les ventes pourront être enregistrées dans différents pays de la communauté européenne et communautaire.
Il ciblera les collectionneurs, acteur du marché secondaire de l’art.
Ce niveau est consultable par abonnement annuel payant.
Fiche signalétique de l’entreprise
W@G
Neuvitec Neuville sur Oise ou autre pépinière d’entreprise
La forme juridique : EURL, Code APE 52-4z
L’analyse financière démarre à partir de 2004, année de la création.
Une étude de marché a été réalisée par moi-même, elle s’appuie sur des informations institutionnelles qui datent de 1996 et 1998 et privées datant de 2000 et 2001.
Une étude plus approfondie serait souhaitable par des experts de ce marché.
En cours d’étude : le meilleur partenaire financier pour les propositions de crédit à un taux raisonnable pour susciter l’achat coup de cœur. Voire plusieurs partenaires ayant leur réputation de confiance dans d’autres pays.
Elément inconnu le pourcentage de ventes réalisées sur des œuvres françaises (artistes résidents en France) et dont les actes de ventes seront enregistrés en France.
Cet élément aurait participé à évaluer les montants assujettis à la contribution sociale des artistes de 3.3% de 30% du chiffre d’affaires TTC ou sur la totalité TTC de la commission.
De même pour la répartition des ventes à l’export pour évaluer les montants de droit de douanes.
Historique et genèse de ce projet
L’idée est venue durant ma formation en Communication & Médias à l’Université de Cergy.
Motivations
La création d’une galerie d’art en ligne aura pour objectif de mettre en relation des artistes qui ne vendent pas ou peu avec des gens qui n’achètent pas habituellement d’œuvres d’art.
Avec ce site, je veux démontrer que l’on peut faire un travail de galeriste sur Internet sans pour autant cannibaliser les galeries qui ont pignon sur rue.
C’est un autre canal de diffusion qui peut permettre à des artistes inconnus d’avoir l’opportunité de se faire connaître plus rapidement que par les galeries traditionnelles qui ne sont d’ailleurs pas toujours à leur portée à leur début de carrière.
Mes objectifs à travers ce projet
1. Encourager la création contemporaine :
Dans la seconde moitié du XXe siècle, le marché de l’art a connu une publicité et une évolution sans précédent. Il est devenu un lieu d’attraction et de batailles dont les médias se sont largement fait l’écho, à grands coups de records mondiaux, de procès et d’événements mondains.
Après l’euphorie des années 1980, marquée par une importante spéculation et la chute brutale des années 1990, quel est l’état du marché de l’art en France ?
D’après les analyses de divers prescripteurs ce marché est en déclin pour différentes raisons et le secteur des galeries est en difficulté face à une concurrence accrue sur le marché international.
La France exporte plus d’art qu’elle n’en importe. Certes, c’est le patrimoine français qui est en jeu, mais c’est aussi la reconnaissance du talent de nos artistes et de leur qualité de vie qu’il faut garder à l’esprit.
2. Du Marché de l’Art à l’Art du Marché :
Mettre les nouvelles technologies au service d’un marché en déclin en France pourrait lui donner un second souffle.
Si l’art n’est pas une marchandise comme les autres, il n’en demeure pas moins que les œuvres plastiques constituent des produits économiques.
Le défi de la rentabilité n’est possible qu’en ayant une parfaite connaissance des freins qui ont participé à l’effondrement du marché de l’art en France afin de les contourner.
Dimension de l’entreprise
Dès la deuxième année, nous aurons signé des contrats avec des partenaires commerciaux ayant une expérience sur le marché de l’art dans quelques pays européens : le Royaume Uni, l’Irlande, les Pays Bas, l’Autriche, la Suède, voire la Suisse afin de satisfaire notre clientèle de collectionneurs.
La quatrième année sera décisive pour notre continuité sur le marché français. Si celui-ci est porteur W@G continuera en France et commencera son développement de ses services dans les pays mentionnés ci-dessus ainsi qu’aux Etats Unis.
Chaque société qui participe à ce développement peut démarrer son activité avec 3 à 4 personnes et accroître ses effectifs jusqu’à une dizaine suivant le développement.
Chacun des salariés étant un expert ou un cadre de l’entreprise il pourra être rémunéré par une base fixe et des commissions sur C.A. et des primes de cooptation par artiste recommandé que la société aura accepté d’exposer ou par œuvre destinée à la revente.
Dès la quatrième année, les services d’un Call Centre International seront nécessaires et facturés à chacune des sociétés au prorata des besoins.
L’entreprise dans 10 ans
L’aspect Idéal : une entreprise qui aura été le vecteur d’une harmonisation des législations des pays de l’Union européenne sur les droits d’auteurs et la protection sociale des artistes dont le portail Internet sera l’expert français du marché de l’art en Europe et reconnu internationalement pour la qualité de ses services.
Sur le marché international : un réseau de sites de galerie d’art en ligne pour le développement de l’art contemporain dans le monde tout en assurant une reconnaissance des talents et une qualité de vie des artistes.
Le groupement de ses sociétés composerait un G.I.E international avec une charte d’adhésion au développement équitable et au respect d’un code déontologique.
Ce G.I.E.I. participerait à un Fond d’Aide aux Artistes du Monde pour la Promotion des Talents de l’Art Contemporain le W. A. F. (the World Arstist Fond for the Contemporary Art Talents Help Promotion.
ce projet de création d'entreprise est une fiction mais l'étude est réelle
***Le document entier (besoin d'un login et mot de passe).../...Voir d'autres travaux.
haut du projet wag
le marché de l'art Les volumes des ventes En France Volume et évolution de la demande
 
Le marché mondial selon la Commission de Bruxelles
D’après les estimations de la Commission de Bruxelles, la valeur des ventes d’œuvres d’art réalisées dans la Communauté par des marchands d’art entre 1993/1994 et 1997/1998 a augmenté de 17% tandis que l’accroissement en valeur au niveau mondial a été de 3%.
On observe toutefois, de très fortes différences entre les Etats membres pendant toute cette période, puisque la valeur des ventes réalisées au Royaume Uni a augmenté de 50% alors que la valeur des ventes réalisées en France a diminué de 23%, tandis qu’elle s’est accrue de 11% en Allemagne.
En ce qui concerne les ventes aux enchères, la Commission constate que la Communauté européenne et les Etats Unis se partagent le marché mondial presque à égalité, avec pour l’une comme pour l’autre, quelques 47% de toutes les ventes aux enchères de tableaux réalisées pendant la saison 1996 –1997.
Le revenu des artistes en France
En 1998, paradoxalement, Le volume des contributions sociales a augmenté alors que les revenus moyens des artistes ont baissé.
Ce qui pourrait signifier que le volume de la revente ajouté à l’exploitation non commerciale de certaines œuvres a dépassé le volume de la première cession des œuvres.
En effet, la contribution sociale est acquittée sur les deux modes de vente (de 3.3% de 30% du chiffre d’affaires TTC ou sur la totalité TTC de la commission pour les diffuseurs commerciaux et d’1% sur les rémunérations HT des diffuseurs non commerciaux comme les musées), alors que seules les premières cessions sont significatives pour le revenu de l’artiste, les droits de suite perçus sur la revente (en France, 3% du montant de la vente) n’influencent pas le revenu de tous les artistes vivants.
 
Les volumes des ventes et les parts de marché
Etat des lieux statistique complexe 1997 - 1998
Au niveau mondial le volume des ventes d’œuvre d’art est de l’ordre de 8 000 millions d’euros.
Ces ventes se répartissent entre les marchands, qui réalisent annuellement des ventes d’une valeur d’environ 6 200 millions d’euros, et les maisons de ventes aux enchères qui réalisent des ventes représentant environ 1 800 millions d’euros.
*Mais la Commission européenne a écarté pour sa démonstration 2 ventes exceptionnelles réalisées aux Etats Unis en 1997 :
les deux ventes ont atteint plus de 263 millions d’euros dont l’une plus de 180 millions d’euros (il s’agit de la vente Ganz).
Prenant en compte l’ensemble du marché et pas seulement les statistiques de vente aux enchères, la Commission aboutit à une géographie du marché mondial de l’art très différente de celle à laquelle le Rapporteur pour le compte du Sénat français a aboutit à partir des chiffres d’Art Sales Index. (1997/1998)
Source 1999
Le gouvernement n’a pas encore trouvé les moyens d’affiner l’appareil de mesure statistique et n’a pu établir les liens qui relient le marché de l’art aux autres activités économiques.
Les artistes contemporains ont souvent des activités annexes et pour le marché de l’ancien rien ne sépare le marché de la brocante du marché des antiquités.
 
En France, est-ce que le Marché de l’Art est un marché de niche ?
A ne considérer que le haut de gamme, c’est à dire la marchandise dont les prix sont relevés et consignés dans les annuaires annuels de ventes, il est frappant de constater que la France n’occupe, sur la base de critères quantitatifs, qu’une place minime sur le marché mondial de l’art.
En outre, en ce qui concerne le marché global, il tout a fait remarquable que la Commission ait pu obtenir des chiffres pour le monde entier au vu des difficultés que le rapporteur du Sénat a rencontrées pour trouver les données significatives et actuelles pour notre pays pour les mêmes périodes.
On a de plus en plus tendance à réduire le marché de l’art aux ventes aux enchères.
Or celles-ci ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
De plus, la frontière entre l’art et le non-art ne peut que rester floue et non propice à des statistiques fiables et significatives.
Concernant les diffuseurs commerciaux
galeriste, éditeur d’art, agent artistique, courtier en œuvres d’art, antiquaire et brocanteur, comme les commerces divers et associations qui exposent les artistes et perçoivent une commission sur les ventes, ils sont assujettis à la contribution sociale des artistes de 3.3% de 30% du chiffre d’affaires TTC ou sur la totalité TTC de la commission.
 
Une légère amorce de reprise semble s’ébaucher en 1997 d’après les chiffres d’affaires des 1134 galeristes en France qui atteignent 219 526 584 euros (1440 millions de F) soit une moyenne d’ environ 193 586 euros pour une année par galerie.
(sans connaître le type d’art vendu et sans savoir s’il s’agit de première cession, de revente ou les deux)
En 1998, le volume mondial des ventes d’œuvre d’art est de l’ordre de 8 000 millions d’euros.
Pour la France 5.6% (concerne les peintures et dessins sans savoir s’il s’agit de première cession, de revente ou les deux) soit 448 millions d’euros et 78% environ de ces ventes sont réalisées par les marchands d’art (ce qui inclus les galeries pour la majeure partie), soit pour la France elles auraient atteint 349 440 000 euros.
Entre 1997 et 1998 et les C.A. des galeristes et ceux des marchands d’art (ce qui inclus les galeries) on constate un écart positif de 129 913 416 euros.
Ceci démontre un accroissement des ventes (de +59%) même si elles sont réparties parmi tous les marchands d’art inclus les galeries dont nous ne connaissons pas le nombre en 1998.
Les mouvements des opérations importations/exportations extra-communautaires (France et USA et reste du monde) totalisent un solde de 191 994 292 euros (1259.4 millions de F), en 1998.
Si 78% environ de ces ventes sont toujours réalisées par les marchands d’art, 149 755 547 euros (982 331 993 de F) sont répartis parmi tous les marchands d’art inclus les galeries pour leur propre compte et le compte des artistes et collectionneurs.
(concerne les peintures et dessins sans savoir s’il s’agit de première cession, de revente ou les deux)
Si le Marché de l’art semble mieux se porter à partir de 1997 au niveau des C.A. des diffuseurs commerciaux traditionnels (marchands d’art ayant un lieu physique d’exposition) et à partir des mouvements des valeurs en augmentation à l’import comme à l’export, nous n’avons trouvé aucune étude qui confirme cette croissance au-delà de 1998.
haut du marché de l'art
 
    Haut de page